• Galeries photo
  • Portfolio multimédia
  • Blog
  • A propos de l’auteur
  • Pour me joindre
  • Politique de confidentialité

L'Oeil Acoustique

  • Galeries photo
  • Portfolio multimédia
  • Blog
  • A propos de l’auteur
  • Pour me joindre
  • Politique de confidentialité

Ne pas cliquer sur ce lien

Menu

© Guillaume Garvanèse - Tous droits réservés

Archives de l'auteur : Guillaume

Sur le vif |

21.01.2016

| Guillaume

Facebook : l’application Android se connecte via TOR et c’est très bien

Après avoir proposé en octobre 2014 une adresse en .onion, permettant une utilisation anonyme et furtive du réseau social, Facebook récidive au sein de son application Android. Le principe est simple, après avoir installé Orbot, le lient TOR pour Android, il suffit d’activer une option dans l’application Facebook pour que toutes les communications passent par le réseau TOR.

Cette initiative n’a pas manqué de soulever nombre de remarques sarcastiques sur le paradoxe « évident » du mariage improbable entre le réseau le plus anonyme du monde et celui dont le fondateur souhaite haut et fort la fin de la vie privée. Mais ce paradoxe est-il aussi évident qu’il en a l’air ? Et s’il n’était que le résultat d’une gigantesque confusion des genre ?

Lire la suite de l’article →

android, Facebook, privacy, sécurité, TOR, vie privée | Commentaire
Les pratiques journalistiques |

17.12.2015

| Guillaume

RSF publie l’édition 2015 du Guide pratique de sécurité des journalistes

En même temps que Reporters sans frontières dressait un désastreux bilan des journalistes victimes d’exactions dans le monde, l’association a publié une nouvelle version de son « Guide pratique de sécurité des journalistes ».

Le guide balaye en presque 150 pages tous les aspects du reportage en zone de conflit, depuis la préparation au départ jusqu’au retour, en passant par le comportement à adopter par les rédactions qui font face à la prise d’otage d’un de leur journaliste.

La publication intègre cette fois un important chapitre dédié à la cybersécurité. Un paramètre très important encore trop peu pris en compte par nombre de rédactions qui rechignent à aborder un sujet jugé trop technique et abstrait. Pourtant ce sont souvent les sources qui font les frais des erreurs des journalistes (un exemple). Ces derniers ne devraient pas reculer devant un tel cas de conscience.

Il est intéressant de noter que la sortie de guide coïncide avec la remise du Prix Sakharov à Raef Badaoui. Internet, Journalistes et Sources, voilà trois composantes critiques et fragiles de la liberté qu’il est plus que jamais crucial de protéger.

Je vous laisse lire le « Guide pratique de sécurité des journaliste » le site de Reporters sans frontières.

Journalisme, sécurité | Commentaire
Sur le vif |

16.12.2015

| Guillaume

VPN : fuite de DNS sur PIA v.53 et v.54

Private Internet Access est un service de VPN bien connu car extrêmement simple à installer et à utiliser. Et très peu cher. C’est donc ce service que j’utilise au quotidien, notamment sur mon smartphone et pc portable dès que je me connecte à un Wifi inconnu.

Or, le 26 novembre, la société Perfect Privacy a révélé que bon nombres de fournisseurs de VPN souffrait d’une faille (à propos des redirections de ports, rien à voir avec le DNS). Bien sûr, ceux-ci se sont empressés de la colmater et, même s’il n’y avait rien à faire du côté utilisateur, Private Internet Access (PIA pour les intimes) a sorti une nouvelle version de son client VPN, la v.52, curieusement immédiatement suivie d’une v.53.

Notifié par le logiciel, j’ai téléchargé cette version (pour Windows 10 x64) et me suis empressé de faire quelques tests sur mes sites préférés :

https://ipleak.net/
https://www.dnsleaktest.com
https://www.perfect-privacy.com/dns-leaktest/
Et bingo ! Qu’est-ce qui surgit de mon écran tel un horrible guignol ? Une magnifique fuite de DNS (DNS Leak en Anglais).

Lire la suite de l’article →

numérique, sécurité | Commentaire
Petits riens |

02.10.2015

| Guillaume

Laser Apollon : rencontre avec un milliard de soleils

Visiter les locaux d’Apollon, le futur rayon laser le plus puissant du monde est une expérience pour le moins déroutante. Installé au CEA, dans les murs de l’ancien accélérateur linéaire du site de Saclay, on y accède en poussant la petite porte d’un hangar désaffecté perdu dans la campagne rase et venteuse du sud de l’Ile-de-France.

Derrière la tôle ondulée, un sinistre escalier de service métallique nous entraine à presque 7 mètres sous terre face à deux immenses blocs en béton armé recouverts de peinture rouge écaillée. Ils font 5 mètres de côté, pèsent 150 tonnes, et semblent posés sur une curieuse crémaillère… voici les « portes bouchon » servant à condamner les issues de l’installation et à protéger l’environnement des rayonnements produits par le laser lorsque celui-ci est en service. Allons-nous donc visiter le rayon de l’Etoile Noire ? « Presque, glisse Pascal Monot, chercheur au CNRS, un sourire en coin. Ce laser est conçu pour provoquer un tsunami de puissance ». Devant nos sourcils froncés, Pascal Monot ajoute cette précision : « Au moment de l’impact, l’intensité lumineuse concentrée sur une infime surface sera d’un million de milliards de fois celle du soleil».

Laser Apollon - Entrée sur le site du CEA à Saclay

Laser Apollon – Entrée sur le site du CEA à Saclay

Lire la suite de l’article →

Commentaire
Sur le vif |

02.06.2015

| Guillaume

PGP pour les nuls – Apprendre à chiffrer et signer ses mails en 5 minutes

– M’sieur m’sieur, y a Facebook qui dit qu’on peut entrer notre clé PGP dans notre profil maintenant. Je croyais que c’était réservé aux ingénieurs informaticiens comme Didier Super. Mais si Facebook dit qu’on peut c’est que ça doit pas être compliqué et plutôt utile… Mais m’sieur, c’est quoi PGP ? Et pis m’sieur, c’est compliqué ? Et c’est long ? Parce que j’ai pas trop le temps, il y a le téléchargement de l’épisode 8 de la saison 5 de Game of Thrones qui vient de se terminer et j’ai vachement envie de le voir.

– Ok, tu veux donc apprendre à te servir du plus puissant système cryptographique de l’Empire et de ses confins, celui qui fait trembler la NSA, le plus chiant à enseigner et à mettre en œuvre, juste vite fait, comme ça, entre deux portes ?

– C’est ça !

– Ok, relevons le défis. Je n’entrerai pas dans les détails, on va faire dans l’utile, le concret, l’opérationnel. Pour le reste, il y a Wikipédia. Pose ta première question.

Lire la suite de l’article →

gpg, pgp | 3 Commentaires
Les pratiques journalistiques |

18.05.2015

| Guillaume

Démarrer Tails sur un pc muni d’un Bios UEFI

Avec l’apparition de l’UEFI, démarrer un système sur une clé usb est parfois problématique. Voici comment procéder, étape par étape avec un Asus F200MA et Tails, une distribution Linux sécurisée.

Lire la suite de l’article →

Asus F200, Tails, UEFI | 4 Commentaires
Les pratiques journalistiques |

20.03.2015

| Guillaume

Carte de presse, Pascale Clarke, salauds de nantis et Compostelle

Je profite de la tournée française, et bientôt mondiale, de Pascale Clarke « I lost my press card and I cry » (j’adore l’a capella de Patrick Cohen dans l’interprétation de « J’irai couper ma vieille carte de presse sur vos tombes ») pour faire un petit topo sur… la carte de presse. Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais les gens se comportent dans la vie comme en fin de soirée : plus les vapeurs de l’ignorance occupent une place importante dans l’organisme, plus le corps ressent le besoin de les répandre en flaques graisseuses sur le sol, voire (et surtout) sur les pieds des copains.

— Ouais, la carte de presse, c’est pour avoir des privilèges. La preuve, vous allez au musée gratos, han !

— Aux dernières nouvelles, le journalisme est un métier, pas un passe-temps. Et pour la majorité des journalistes, vivre de ce métier c’est comme faire le pèlerinage à Compostelle en marche arrière sur les genoux en se flagellant sans être sûr qu’on ne va pas se voir offrir à la place de la sainte coquille une boule à neige Tour Eiffel sans neige.

Pourquoi les jeunes veulent-ils toujours faire cette étrange activité ? Mystère. Ils devraient être traders pour des fonds de pension, ils rouleraient en Ferrari et on leur fouterait la paix. Bref, je disais donc, ces petits cons jouent à faire de l’info dans des journaux en attendant de faire un vrai métier et finissent par obtenir la carte de presse.

— De manière opaaaaaque… suivez mon regard…

— Où ?

— Je sais pas, suis-le quand-même. Et vous savez quoi ? Ils auraient des avantaaaaaages…suivez mon regard…

— Mais où ?

— Tais-toi je je cause : une note secrète trouvée à la machine à café du commerce du complexe médiatico-militaro-industriel révèle que le détenteur de cette fameuse carte peut entrer dans la plupart des musées et expositions !

— Euh oui. Bon, c’est vrai aussi entre autres pour la carte de demandeur d’emploi (plus efficace), la carte de l’Education nationale (la plus pourrie, mais vous avez choisi votre employeur en rapport hein…) et pour l’arme atomique qu’est…la carte Cultuuuure ! Et oui mesdames et messieurs, il existe une carte plus puissante que la carte de presse pour les expos et musées de la RMN, c’est celle de ces salauds de nantis du ministère de la Culture (nantis parce qu’il paraît qu’ils gagnent plus que le Smic) qui peuvent entrer en sifflotant au nez et à la barbe du caissier, accompagnés d’un second siffloteur, ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes d’accord sur l’air à siffler, surtout dans les bureaux feutrés du ministère.

Et voilà notre pèlerin aspirant journaleux, j’ai nommé Albert L., (— le cinquième mousquetaire ? — Non Londres) se prélassant tranquillement entre les œuvres sans bourse délier, son ventre gargouillant paresseusement du McDo de midi.

— Ah !

— Sauf que ça fait partie de son job.

— Qu’ouïs-je ?

— Oui oui, tu ois. Comme les artistes, un journaliste ne peut pas s’arrêter d’être journaliste à 18h pétantes (en fait si, il y en a qui le font très bien). C’est même un devoir moral que de rester en alerte et curieux du monde qui l’entoure. Les lieux de cultures doivent donc lui être accessibles aux heures d’ouverture (la guilde des gardiens de musée et d’employés de la CAF est intransigeante sur ce point. Ils revendiquent l’invention de l’horloge à entrainement différé : elle commence la journée en retard et la termine en avance, ainsi que l’instauration de la trêve des combats à 16h pile pour le thé dans l’Angleterre médiévale, mais ce dernier point est encore largement discuté).

Idem pour les colloques et salons. Si un nombre conséquent de journalistes se privent de la lumière du jour pour déambuler dans des couloirs bondés et assister à des conférences où le public est moins nombreux que l’orateur, ce n’est pas forcément dans le but d’écrire le compte rendu du salon ni de piquer un roupillon au chaud, mais d’entretenir un réseau professionnel, de se maintenir à jour des connaissances de son secteur et trouver des idées de sujets qui seront traités plus tard.

Cette manière de procéder se nomme la sérendipité et je l’utilise très souvent. Je participe à des conférences, colloques ou salons dont j’ignore tout, mais j’y trouve des idées, des points de vue et des personnes ressources dont l’existence ne m’aurait jamais effleurée si je n’y avais pas assisté.

— Oui mais toi c’est pas pareil, tu es une perle rare.

— Je sais, ne m’interromps pas.

La carte de presse est en revanche obligatoire pour un tas d’endroits comme les lieux de pouvoir, le Sénat ou l’Assemblée nationale où j’ai coutume de l’oublier car il faut la laisser à l’entrée contre un badge tout moche que je planque dans ma poche. Associé à la coiffure dite des trois algues en suspension sur le caillou, l’oubli de carte de presse est un excellent moyen pour s’attirer la sympathie du personnel.

— Ok, mais les journaleux se font les concerts de Johnny gratos ! Je veux trop un selfie avec Johnnyyyyyyyyyyyy !!

— Euh, oui bon, pour les spectacles, c’est un fantasme. Sans réelle motivation et publication assurée, voire inscription de longue date sur une short-list, essayer de se faire accréditer pour un concert revient à vouloir faire avancer à mains nues une Lada dont on a oublié de desserrer le frein à main. Ou de faire partir Johnny à la retraite.

C’est aussi valable pour des endroits comme l’aquarium du Trocadéro où le tarif réduit a été pensé pour les résidents de l’Ouest parisien, la ménagerie du Jardin des Plantes (gratuit sur justification) ou les jardins du château de Versailles payant pendant les grandes eaux. Un journaliste y va gratuitement s’il a rendez-vous, mais admettez qu’un plombier qui débouche les toilettes d’un bar n’est pas obligé d’acheter une conso…

En sept ans de carte, les deux seuls avantages que j’ai obtenus par hasard sont une réduction sur le thé à Mariages Frère qui a fait long feu et le Code civil 2009 qui m’a servi de cale porte pour aérer ma chambre. Je dois très mal m’y prendre.

— Ok, mais toi t’es un boulet.

— Dis-donc p’ti con ! C’est parce que je suis intègre.

— C’est pareil. Mais il y en a qui ont plein d’avantages…suivez mon regard…

— C’est vrai !

— Ah ! Je le savais !

— Comme dans toutes les professions, plus vous êtes riches moins vous dépensez. Regardez autour de vous. Il y a aussi, comme dans tous les métiers, ceux qui se font payer en nature (voiture, voyage, refaire la cuisine, etc.). Les journalistes ne font pas exception mais la carte de presse n’entre pas en compte dans ce jeu. C’est juste moralement très discutable.

Et d’ailleurs, en parlant de morale, le problème vient très certainement que ce document barré tricolore sur lequel est marque « République Française » n’est pas du tout engageant ni contraignant pour son possesseur.

— Gné ?

— Contrairement à l’ordre des avocats ou des médecins, un journaliste ne peut pas être radié de la profession pour manquement à la déontologie ce qui en réduit considérablement la portée. Les chartes éthiques brandies comme des étendards dans la tempête des dérapages médiatiques n’ont aucune valeur. Rien, que dalle, nada.

Tout ce qui intéresse la commission de la carte est que 51% des revenus de l’année précédente proviennent de feuilles de salaires sur lesquelles figure la mention de la convention collective des journalistes. C’est pourquoi tant de journalistes payés en notes d’auteur, factures, honoraires ou monnaie de singe par un nombre croissant d’employeurs peu scrupuleux ne peuvent accéder à la carte. A ce niveau, ce n’est pas tant la commission qu’il faut blâmer que les employeurs qui font n’importe quoi en toute impunité. Journaliste = salaire. Mais ça, tout le monde s’en fout.

Voilà pourquoi la carte de presse française est aussi étrange. Comme carte professionnelle elle donne certains accès, voire menus avantages à la marge, et identifie un journaliste comme tel sans toutefois exclure de la profession ceux qui ne l’ont pas, et ne réclame aucun compte moral en contrepartie.

— Si je comprends bien, on ne peut pas reconnaître un journaliste respectueux de la déontologie de son métier grâce à sa carte ?

— Non.

— Et donc un journaliste n’est pas défini par la seule possession de la carte de presse ?

— Eh non. Pour bouffer un peu, il faut parfois accepter des statuts comme intermittent du spectacle.

— Mais alors un journaliste respectueux de la déontologie de son métier peut être privé de la carte qui l’identifie comme journaliste en raison de son seul salaire ?

— Tout juste Auguste.

— Je m’appelle pas Auguste.

— Pas grave c’est pour l’effet.

— Alors à quoi sert réellement la carte de presse française en l’état actuel ?

— En dehors du calcul de l’ancienneté professionnelle qui majore un peu le salaire, je ne sais pas.

— Eh si, moi je sais à quoi sert la carte, salauds de nantis, vous avez une niche fiscale et des comptes en Suisse !

— Ah nous y voilà. Les journalistes bénéficient d’une allocation pour frais d’emploi qu’on appelle communément abattement fiscal. Il permet de déduire 7650 euros de ses revenus. Un tas de professions bénéficient de telles dispositions et il ne s’agit pas de cadeaux.

En ce qui concerne les journalistes, cette disposition a été votée à la suite de luttes syndicales car les frais des journalistes pigistes n’étaient pas remboursés. Et un reportage peut coûter largement plus cher que ce qu’il ne rapporte. Par extension, tous les journalistes y ont eu droit, même ceux en poste.

— Et les comptes ?

— Demande à Cahuzac, c’est lui le geek. La carte de presse n’a rien à voir dans l’attribution de l’abattement, mais comme elle est délivrée des critères similaires, il est courant, mais pas systématique, que le bénéficiaire de l’abattement soit possesseur de la carte de presse.

— C’est quand-même un avantage. Dans mon métier on n’a pas cette chance !

— Plutôt que de râler et tenter d’obtenir un nivellement par le bas des acquis sociaux par jalousie et paresse, toi et tes confrères pourriez procéder à l’extraction de vos phalanges du fondement pour obtenir des mesures fiscales adaptées à votre profession.

— C’est méchant !

— Je sais, j’aime ça.

— Mais vous faites vos reportages par téléphone alors c’est juste un avantage !

— Il est vrai que la profession devient plus concernée par le risque de cancer colorectal dû à la sédentarisation que par les risques inhérents au grand reportage. Mais s’il peut paraître tentant de supprimer l’abattement car certains journalistes travaillent en rédaction le bas du dos en parfaite symbiose avec le coussin du fauteuil, cette population n’est pas représentative et la disparition de l’allocation ne ferait qu’accroître la précarité de frère Albert L., notre jeune journaliste sacerdotale en plein pèlerinage, le ventre un peu vide mais les yeux remplis d’étoiles (il ne le sait pas encore, mais il va en chier).

carte de presse, Journalisme | Commentaire
L'audio / La radio |

04.03.2015

| Guillaume

Écouter un flux audio sur sa chaine HI-FI depuis son pc en wifi/dlna

S’il est simple de lire n’importe quel fichier audio depuis votre pc sur votre chaine hi-fi en wifi/dlna, c’est une autre paire de manche lorsque vous vous mettez en tête d’écouter du streaming web, au hasard Deezer ou Youtube. Mais il existe une solution…

Lire la suite de l’article →

Audio, Streaming | Commentaire
Les pratiques journalistiques |

21.04.2014

| Guillaume

Cul nu sur le Net : remettez votre slip !

Seriez-vous prêt à vous déshabiller entièrement devant moi à l’instant où je vous le demande, à me donner un accès illimité à votre logement et à observer quand bon me semble la totalité de vos faits et gestes ? Promis, je ne toucherai à rien. Vous n’avez rien à cacher n’est-ce pas ?

A quelques rares exceptions, vous me répondrez non, et vous aurez bien raison. Votre vie privée vous appartient, n’est-ce pas ? Et pourtant, j’en apprendrais beaucoup moins sur vous de cette manière que les géants du web et les gouvernements (à peu près tous les pays technologiquement capable de le faire, presque tous donc) qui se sont lancé dans une folle course de collecte et d’analyse du flot considérable d’informations personnelles que nous éparpillons sur Internet. Arrêtons-nous une minute pour faire le point.

Lire la suite de l’article →

chiffrement, sécurité, vie privée | Commentaire
Underwater |

04.06.2013

| Guillaume

Impression 15 mètres/minute

L’ombre d’abord. Celle qui entoure, qui oppresse, mais rassure aussi. Une perception ténue, immédiate ; celle d’un corps, de son corps. L’absence d’extérieur, un repli sur soi, en soi. Un bruit ensuite, périodique comme le battement d’un coeur ; une respiration. Elle emplit l’espace, happe toute autre perception. Un chuintement, inspiration. Silence. Un vacarme, expiration. Silence.

L’ombre s’estompe, une couleur naît : le vert. Un vert sombre, profond et mouvant. Il berce ses dégradés dans un lent mouvement, sans fin. Un souffle, une lévitation. L’ombre se tapit dans les profondeurs. Des chapelets de bulles se pressent et disparaissent en scintillant dans un voile évanescent. La main passe devant les yeux, traverse le tulle immatériel, et lentement retombe, étrangère.

Une inspiration, apesanteur. Le brouillard se larde de traits lumineux, encore diffus. Au plafond, un miroir. Il reflète comme une flaque de mercure l’image d’un pays qui n’existe pas ici. Un souffle, une élévation. Flottement. Le dernier silence, la dernière seconde… Le temps suspend son cours… et le reprend. Et le plafond explose, gifle la réalité d’une insupportable précision. Les bruits se mêlent et frappent avec fracas, le corps pèse, les yeux voient à s’en faire mal. Les regards se croisent. Un sourire. Palanquée retrouvée. Nous redescendons…

plongée | Commentaire

Parcourir les articles

Older Entries
Newer Entries

Catégories

  • A la Une
  • Mes réalisations
    • Audio
    • Photo
    • Textes
    • Web-reportages
  • Non classés
  • pentest
  • Petits riens
  • Regard sur…
    • L'audio / La radio
    • La photographie
    • Les pratiques journalistiques
    • Retour d'expo
  • Sur le vif
  • Underwater
J'utilise Matomo pour suivre l'activité du site. Vous pouvez refuser ce suivi en cliquant sur le bouton ci-contre et modifier votre choix dans la page de politique de confidentialité.OkRefuserPolitique de confidentialité
Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment en utilisant le bouton « Révoquer le consentement ».Modifier mon consentement