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© Guillaume Garvanèse - Tous droits réservés

Archives de la catégorie : La photographie

La photographie, Regard sur... |

25.07.2010

| Guillaume

Scanner ses films en plein format

Se passer de passe-vue

Le problème avec les passes-vues des scanners Epson V700/750, c’est qu’ils rognent les images, surtout en 24×36. Pour obtenir un fichier correspondant à la totalité du cadre, voire plus,  la solution est donc de plaquer les films sur la vitre du scanner au moyen d’une autre vitre. Mais le contact entre le support du film et la vitre peut occasionner ce qu’on appelle des anneaux de Newton.

Afin d’éviter ce désagrément, il faut utiliser un verre « anti-newton ». Très cher en magasin spécialisé, on peut se le procurer pour trois fois rien dans les magasins de bricolage.

Se procurer la bonne vitre

Je me suis rendu dans un magasin de bricolage où j’ai acheté une plaque de verre anti-reflet à la découpe au format 20,5×25,5 cm (entre 4 et 6 euros). Certaines enseignes peuvent appeler ce type de vitre  « verre sablé » (vous choisirez alors le plus fin). L’épaisseur du verre est de 2 ou 3 mm.
Le verre anti-reflet est facilement reconnaissable à son aspect légèrement granuleux. Si vous posez le bout des doigts dessus, ceux-ci seront nets alors que la paume de votre main, plus éloignée, apparaîtra floue.

J’ai protégé les bords de la vitre avec du scotch papier. Cela offre une bonne protection lors des manipulations vitre contre vitre.

La mise en place

  1. Avec les passes-vues du V750, un « film area guide » est fourni. Ce large cadre souple doit être placé sur la vitre du scanner.
  2. Placez votre négatif, face brillante vers le haut (l’inverse de ce qu’il faut faire avec les passes-vues). En effet, c’est ce côté qui entrera en contact avec le verre anti-reflet.
  3. Placez ensuite votre vitre anti-reflet sur le négatif côté granuleux en contact avec la surface brillante du film. Il est parfois difficile de trouver le bon côté de la vitre. Des essais seront nécessaires. Une marque au stylo sur le scotch papier aidera bien placer la vitre par la suite.

Régler les logiciel de numérisation

Afin de permettre au scanner de faire la mise au point sur le négatif, il est nécessaire de dire aux logiciels de numérisation que le négatif est posé sur la vitre du scanner et pas inséré dans un passe-vue.

  1. Vous utilisez Espon Scan : En mode professionnel, choisissez le type de document  » Film (av. guide zone films) ».
  2. Vous utilisez SilverFast : Dans l’onglet « General », choisissez le réglage « Document : Transparency (full area) ».

Avec cette configuration, le module de dépoussiérage ICE sera désactivé ; vous devrez veiller à la parfaite propreté des deux vitres et de votre négatif au risque de passer du temps à dépétouiller vos images.
Dans tous les cas, votre image sera inversée gauche-droite. Il faudra effectuer une symétrie dans un logiciel de retouche comme Photoshop ou autre.

Pour finir

Jusqu’à présent, aucune de mes numérisations effectuées gélatine posée contre la vitre du scanner n’a occasionné d’anneaux de Newton. Je n’ai trouvé d’information officielle nulle part, mais il semble donc que le v750 soit déjà équipé d’une vitre anti-reflet ou d’une orientation particulière de la lampe. Il est donc possible de scanner directement sur la vitre, ce qui évite l’opération de symétrie gauche-droite.

Pour en savoir plus
Lisez ce test sur le site de galerie-photo.com
Suivez cette discussion sur Summilux.net

Photo | 12 Commentaires
La photographie |

23.01.2009

| Guillaume

L’accident photographique

Après s’être habitué au confort apporté par le numérique, il est difficile de revenir en arrière. Visibilité instantanée des images, capacité de prise de vue presque illimité, format RAW permettant un traitement infini… Nombre de photographes pensent que la technologie numérique a relégué le film celluloïde au musée des procédés anciens. Pour ma part, je ne pense pas qu’une technologie chasse l’autre, mais que cette évolution redéfinit les champs d’utilisation du numérique et de l’argentique. Il n’est donc pas incongru de travailler avec les deux technologies ; je le fait d’ailleurs avec plaisir.

En ceci, je trouve que la chaîne numérique s’adapte formidablement bien aux contraintes du reportage en offrant la possibilité de shooter juste presque à tous les coups, de transmettre rapidement les images, de développer ses photos de plusieurs façon et de les archiver plus facilement que des films. Formidable ! Mais les photographes ne se font-ils pas piéger par le matériel ? N’assistons-nous pas à la standardisation d’un acte créatif se transformant en production industrielle ?

Normalisation

Shooter juste à tous les coups… Quelque chose me gêne un peu dans tout ça.
D’abord, les photos sont presque toujours bonnes. Enfin, je veux dire par là qu’elles correspondent presque toujours au standard technologique de la bonne photo : nettes, bien exposées… Chaque écart est contraint dans la norme. Il suffit de faire un tour sur les forums photo ou sur des banques d’images comme Flickr pour s’en rendre compte : les photos sont techniquement toutes les mêmes. Mais je remarque aussi qu’elles sont presque invariablement vides de sens ; l’objet de l’admiration des spectateurs pour une image tient désormais en grande majorité dans la maîtrise technique de l’auteur.

Cette renormalisation de l’esthétique sur une échelle ridiculement courte et sur des canons non plus symboliques mais technologiques, entraîne, à mon sens, un glissement des valeurs esthétiques vers le produit technologique d’un ensemble capteur/microprocesseur/logiciel de traitement. Mais surtout, elle induit un sentiment de maîtrise, de puissance de la part des opérateurs qui les conduit à techniciser la photographie à l’extrême et à se sentir obligé d’entrer dans une logique de contrôle total de « l’outil de production » (l’évolution du langage est révélatrice en ce sens au travers de termes comme « workflow » [flux de travail] au lieu de « développement », « tirage », révélation »…). En ce sens, le « comportement numérique » des photographes est en train de tuer, non pas l’argentique, mais l’art de l’accident.

La poésie de l’accident

Une anecdote pour commencer : une photographie comme celle du débarquement allié par Robert Capa aurait-elle eu le même impact sans accident de séchage ? Nous ne le saurons probablement jamais, mais c’est un accident qui l’a fait entrer dans l’histoire. Une chose est sûre cependant : jamais cet « heureux » accident n’aurait existé si Capa avait suivi un workflow numérique standard car aucun éditeur de logiciel de traitement photographique n’a prévu qu’un événement inattendu puisse survenir durant le flux de production.

Or, l’accident c’est la vie ; c’est le détail qui sublime une composition plate ; c’est ce monde de l’incertitude qui étonne, émerveille ou déçoit. C’est par lui qu’on tremble à l’idée du ratage ou qu’on espère un résultat sublimé. En tout cas, il provoque toujours une attente fébrile. C’est la magie de pouvoir flirter avec la perte de contrôle à toutes les étapes du processus de création de la photographie. C’est l’élément incontrôlable, cette surprise, qui peut bouleverser le sens d’une image au gré du hasard.

Malheureusement, une peur irraisonnée s’abat sur ce monde. Désormais, il faut provoquer l’accident. C’est l’acte volontaire de ne pas tout à fait viser comme il faudrait, de ne pas tout à fait exposer selon les indications de la cellule ou d’appliquer des filtres imitant le rendu et le grain des films argentiques qui rouvre la voie de l’accident, de l’inattendu. Car, quelque part, la profusion de ces filtres téléchargeables sur le Net montre que cette maîtrise et ce rendu lisse et trop parfait ne convient pas à grand monde. Mais tout cela sent le frelaté.

En effet, l’accident photographique n’est à mon sens pas le seul produit de l’aléa technique. Il s’agit aussi d’une manière d’aborder la photographie elle-même. Le photographe ayant intériorisé l’accident se met lui-même en condition d’accident de prise de vue : son placement dans la scène, son regard, le moment précis du déclenchement. C’est toute une prise de risque qui intervient et que je retrouve de moins en moins dans les images contemporaines.

Distanciation entre photographe et sujet

Dans cette absence de prise de risque, j’assiste de plus en plus à un glissement du photographe de la position d’acteur ou tout du moins de participant à la scène à une position de spectateur. Peur d’abîmer le matériel si chèrement acquis (à gamme égale, les prix des boîtiers ont plus que doublé lors du passage au numérique) ? Je pense que ce phénomène existe, mais à la marge seulement, moins même que la fascination que provoque le « beau jouet » sur le photographe et qui le détourne de son sujet.

En fait, je crois que ce qui provoque cette absence d’implication, de relation entre le photographe et son sujet, c’est tout simplement que la technique prend un tel espace dans la scène que l’opérateur se voit reléguer derrière une frontière matérielle (la taille du matériel) et mentale : la technique propose tellement de possibilités de post-production que les photographes ne « sentent » plus un sujet en couleur ou noir et blanc (puisque tout est modifiable), ne « sentent » plus la lumière (puisqu’il n’y plus que très peu de risque d’erreur) et ses subtilités, et donc ne contextualisent plus la scène. Combien de photographes sont encore capables de « sentir » qu’ils ont réalisé une bonne image sans regarder leur écran ? Combien de photographes voient dans le viseur l’image terminée (développée et tirée) avant même de déclencher ? Combien de photographes s’impliquent réellement dans la relation photographe/sujet ? Combien de photographe cela intéresse-t-il d’ailleurs puisqu’il suffit de shooter, de regarder la forme des courbes de couleur et la tête de la photo sur l’écran pour savoir si l’image est bonne, puis de tout refaire sur ordinateur ?
Problème, l’image est bonne par rapport à quoi ? Un histogramme peut-il juger de la valeur symbolique ou émotionnelle d’une photographie.

Il est pourtant très simple de réaliser des images numériques tout aussi porteuses de sens que celles réalisées en argentique par des auteurs de renom. Il suffirait juste que les photographes oublient (mais oublient vraiment !) la technique. Arrêter de fanfaronner avec son Canikonax à 8.000 euros autour du cou, arrêter de vouloir accéder à tout prix aux données techniques de chaque prise de vue ; faire comme si la technique ne pouvais rien après la prise de vue. Mais voilà, un autre problème survient : faire comme… L’esprit peut-il réellement se mettre en condition ? Il faut une sacrée discipline personnelle pour résister à tous les outils de confort.

Heureusement, beaucoup de photographes qui ont mené leur carrière en argentique continuent de penser la photo de la même manière en numérique. Mais ceux qui n’ont jamais « grillé un film » ? Sont-ils la génération de photographes producteurs d’images conformes aux normes des constructeurs et s’émerveillant de la moindre image un tant soit peu porteuse d’humanité ?

J’espère que non.

accident, argentique, numérique, Photographie | 2 Commentaires
La photographie |

05.09.2008

| Guillaume

L’actualité en grand format du Boston Globe

Il convient donc de noter la remarquable initiative du Boston Globe, qui publie régulièrement des reportages photos en grand format. Le principe : prendre le contre-pied de la tendance au tout-texte illustré d’une modeste image d’agence vue mille fois pour proposer un point de vue photographique de l’actualité ; grande photo et petit texte. Les photos sont pour la plupart signées Getty Images, AFP ou Reuters.

Guerres, aventure spatiale, nature… tous les sujets sont couverts. Ouvrez grand les mirettes, ça fait l’effet d’un grand bol d’air !

Commentaire
La photographie, Regard sur... |

04.01.2008

| Guillaume

A voir sur Rue89 : Chroniques de l’héroïne à Athènes

Il suffit parfois d’un rien pour saupoudrer une sombre journée d’hiver d’une pincée de magie. Pour moi, ça a commencé lorsque Jérôme est entré chez moi en fin d’après-midi, un tas de photos sous le bras. Connaissant le garçon et son projet, je savais que je ne serai pas déçu.

C’est un travail très émouvant que j’ai découvert. Des images esthétiques, mais pas au point de tuer la force du sens ; de la sensibilité, mais pas de sensiblerie. Une prouesse toute à l’honneur du photographe qui, ayant passé deux mois en immersion parmi les junkies des bas fonds athéniens, aurait pu se laisser gagner par un excès d’empathie.

Jérôme a aussi tenu un très bon « journal de bord » ; une pièce essentielle dans le travail d’assimilation que doit faire le spectateur. Si les photos se suffisent à elles-mêmes, ce journal pousse les limites du cadre et laisse transparaître un hors champs dans lequel les doutes et les questionnements du photographe servent de guide au spectateur tenté de créer des raccourcis hâtifs entre travail d’immersion et voyeurisme « pipolisatoire ».

Petite précision : en France, seul Rue89 a accepté de publier ce reportage (sous forme de diaporama), les autres rédactions jugeant ce travail trop dur pour les lecteurs.
A titre personnel, cet énième réaction de la part des rédactions conforte mon impression d’une inexorable dégradation de l’information qui sévit dans les médias français, dont la ligne éditoriale est tenue d’une main de fer par l’indéboulonnable et autoritaire « ménagère de moins de 50 ans ».

Chroniques de l’héroïne à Athènes

Jérôme Barbosa
Intimité (Jérôme Barbosa)

Chroniques de l'héroïne à Athènes - Jérôme Barbosa

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