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L'Oeil Acoustique

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© Guillaume Garvanèse - Tous droits réservés

Archives de la catégorie : Regard sur…

Les pratiques journalistiques |

17.12.2015

| Guillaume

RSF publie l’édition 2015 du Guide pratique de sécurité des journalistes

En même temps que Reporters sans frontières dressait un désastreux bilan des journalistes victimes d’exactions dans le monde, l’association a publié une nouvelle version de son « Guide pratique de sécurité des journalistes ».

Le guide balaye en presque 150 pages tous les aspects du reportage en zone de conflit, depuis la préparation au départ jusqu’au retour, en passant par le comportement à adopter par les rédactions qui font face à la prise d’otage d’un de leur journaliste.

La publication intègre cette fois un important chapitre dédié à la cybersécurité. Un paramètre très important encore trop peu pris en compte par nombre de rédactions qui rechignent à aborder un sujet jugé trop technique et abstrait. Pourtant ce sont souvent les sources qui font les frais des erreurs des journalistes (un exemple). Ces derniers ne devraient pas reculer devant un tel cas de conscience.

Il est intéressant de noter que la sortie de guide coïncide avec la remise du Prix Sakharov à Raef Badaoui. Internet, Journalistes et Sources, voilà trois composantes critiques et fragiles de la liberté qu’il est plus que jamais crucial de protéger.

Je vous laisse lire le « Guide pratique de sécurité des journaliste » le site de Reporters sans frontières.

Journalisme, sécurité | Commentaire
Les pratiques journalistiques |

18.05.2015

| Guillaume

Démarrer Tails sur un pc muni d’un Bios UEFI

Avec l’apparition de l’UEFI, démarrer un système sur une clé usb est parfois problématique. Voici comment procéder, étape par étape avec un Asus F200MA et Tails, une distribution Linux sécurisée.

Lire la suite de l’article →

Asus F200, Tails, UEFI | 4 Commentaires
Les pratiques journalistiques |

20.03.2015

| Guillaume

Carte de presse, Pascale Clarke, salauds de nantis et Compostelle

Je profite de la tournée française, et bientôt mondiale, de Pascale Clarke « I lost my press card and I cry » (j’adore l’a capella de Patrick Cohen dans l’interprétation de « J’irai couper ma vieille carte de presse sur vos tombes ») pour faire un petit topo sur… la carte de presse. Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais les gens se comportent dans la vie comme en fin de soirée : plus les vapeurs de l’ignorance occupent une place importante dans l’organisme, plus le corps ressent le besoin de les répandre en flaques graisseuses sur le sol, voire (et surtout) sur les pieds des copains.

— Ouais, la carte de presse, c’est pour avoir des privilèges. La preuve, vous allez au musée gratos, han !

— Aux dernières nouvelles, le journalisme est un métier, pas un passe-temps. Et pour la majorité des journalistes, vivre de ce métier c’est comme faire le pèlerinage à Compostelle en marche arrière sur les genoux en se flagellant sans être sûr qu’on ne va pas se voir offrir à la place de la sainte coquille une boule à neige Tour Eiffel sans neige.

Pourquoi les jeunes veulent-ils toujours faire cette étrange activité ? Mystère. Ils devraient être traders pour des fonds de pension, ils rouleraient en Ferrari et on leur fouterait la paix. Bref, je disais donc, ces petits cons jouent à faire de l’info dans des journaux en attendant de faire un vrai métier et finissent par obtenir la carte de presse.

— De manière opaaaaaque… suivez mon regard…

— Où ?

— Je sais pas, suis-le quand-même. Et vous savez quoi ? Ils auraient des avantaaaaaages…suivez mon regard…

— Mais où ?

— Tais-toi je je cause : une note secrète trouvée à la machine à café du commerce du complexe médiatico-militaro-industriel révèle que le détenteur de cette fameuse carte peut entrer dans la plupart des musées et expositions !

— Euh oui. Bon, c’est vrai aussi entre autres pour la carte de demandeur d’emploi (plus efficace), la carte de l’Education nationale (la plus pourrie, mais vous avez choisi votre employeur en rapport hein…) et pour l’arme atomique qu’est…la carte Cultuuuure ! Et oui mesdames et messieurs, il existe une carte plus puissante que la carte de presse pour les expos et musées de la RMN, c’est celle de ces salauds de nantis du ministère de la Culture (nantis parce qu’il paraît qu’ils gagnent plus que le Smic) qui peuvent entrer en sifflotant au nez et à la barbe du caissier, accompagnés d’un second siffloteur, ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes d’accord sur l’air à siffler, surtout dans les bureaux feutrés du ministère.

Et voilà notre pèlerin aspirant journaleux, j’ai nommé Albert L., (— le cinquième mousquetaire ? — Non Londres) se prélassant tranquillement entre les œuvres sans bourse délier, son ventre gargouillant paresseusement du McDo de midi.

— Ah !

— Sauf que ça fait partie de son job.

— Qu’ouïs-je ?

— Oui oui, tu ois. Comme les artistes, un journaliste ne peut pas s’arrêter d’être journaliste à 18h pétantes (en fait si, il y en a qui le font très bien). C’est même un devoir moral que de rester en alerte et curieux du monde qui l’entoure. Les lieux de cultures doivent donc lui être accessibles aux heures d’ouverture (la guilde des gardiens de musée et d’employés de la CAF est intransigeante sur ce point. Ils revendiquent l’invention de l’horloge à entrainement différé : elle commence la journée en retard et la termine en avance, ainsi que l’instauration de la trêve des combats à 16h pile pour le thé dans l’Angleterre médiévale, mais ce dernier point est encore largement discuté).

Idem pour les colloques et salons. Si un nombre conséquent de journalistes se privent de la lumière du jour pour déambuler dans des couloirs bondés et assister à des conférences où le public est moins nombreux que l’orateur, ce n’est pas forcément dans le but d’écrire le compte rendu du salon ni de piquer un roupillon au chaud, mais d’entretenir un réseau professionnel, de se maintenir à jour des connaissances de son secteur et trouver des idées de sujets qui seront traités plus tard.

Cette manière de procéder se nomme la sérendipité et je l’utilise très souvent. Je participe à des conférences, colloques ou salons dont j’ignore tout, mais j’y trouve des idées, des points de vue et des personnes ressources dont l’existence ne m’aurait jamais effleurée si je n’y avais pas assisté.

— Oui mais toi c’est pas pareil, tu es une perle rare.

— Je sais, ne m’interromps pas.

La carte de presse est en revanche obligatoire pour un tas d’endroits comme les lieux de pouvoir, le Sénat ou l’Assemblée nationale où j’ai coutume de l’oublier car il faut la laisser à l’entrée contre un badge tout moche que je planque dans ma poche. Associé à la coiffure dite des trois algues en suspension sur le caillou, l’oubli de carte de presse est un excellent moyen pour s’attirer la sympathie du personnel.

— Ok, mais les journaleux se font les concerts de Johnny gratos ! Je veux trop un selfie avec Johnnyyyyyyyyyyyy !!

— Euh, oui bon, pour les spectacles, c’est un fantasme. Sans réelle motivation et publication assurée, voire inscription de longue date sur une short-list, essayer de se faire accréditer pour un concert revient à vouloir faire avancer à mains nues une Lada dont on a oublié de desserrer le frein à main. Ou de faire partir Johnny à la retraite.

C’est aussi valable pour des endroits comme l’aquarium du Trocadéro où le tarif réduit a été pensé pour les résidents de l’Ouest parisien, la ménagerie du Jardin des Plantes (gratuit sur justification) ou les jardins du château de Versailles payant pendant les grandes eaux. Un journaliste y va gratuitement s’il a rendez-vous, mais admettez qu’un plombier qui débouche les toilettes d’un bar n’est pas obligé d’acheter une conso…

En sept ans de carte, les deux seuls avantages que j’ai obtenus par hasard sont une réduction sur le thé à Mariages Frère qui a fait long feu et le Code civil 2009 qui m’a servi de cale porte pour aérer ma chambre. Je dois très mal m’y prendre.

— Ok, mais toi t’es un boulet.

— Dis-donc p’ti con ! C’est parce que je suis intègre.

— C’est pareil. Mais il y en a qui ont plein d’avantages…suivez mon regard…

— C’est vrai !

— Ah ! Je le savais !

— Comme dans toutes les professions, plus vous êtes riches moins vous dépensez. Regardez autour de vous. Il y a aussi, comme dans tous les métiers, ceux qui se font payer en nature (voiture, voyage, refaire la cuisine, etc.). Les journalistes ne font pas exception mais la carte de presse n’entre pas en compte dans ce jeu. C’est juste moralement très discutable.

Et d’ailleurs, en parlant de morale, le problème vient très certainement que ce document barré tricolore sur lequel est marque « République Française » n’est pas du tout engageant ni contraignant pour son possesseur.

— Gné ?

— Contrairement à l’ordre des avocats ou des médecins, un journaliste ne peut pas être radié de la profession pour manquement à la déontologie ce qui en réduit considérablement la portée. Les chartes éthiques brandies comme des étendards dans la tempête des dérapages médiatiques n’ont aucune valeur. Rien, que dalle, nada.

Tout ce qui intéresse la commission de la carte est que 51% des revenus de l’année précédente proviennent de feuilles de salaires sur lesquelles figure la mention de la convention collective des journalistes. C’est pourquoi tant de journalistes payés en notes d’auteur, factures, honoraires ou monnaie de singe par un nombre croissant d’employeurs peu scrupuleux ne peuvent accéder à la carte. A ce niveau, ce n’est pas tant la commission qu’il faut blâmer que les employeurs qui font n’importe quoi en toute impunité. Journaliste = salaire. Mais ça, tout le monde s’en fout.

Voilà pourquoi la carte de presse française est aussi étrange. Comme carte professionnelle elle donne certains accès, voire menus avantages à la marge, et identifie un journaliste comme tel sans toutefois exclure de la profession ceux qui ne l’ont pas, et ne réclame aucun compte moral en contrepartie.

— Si je comprends bien, on ne peut pas reconnaître un journaliste respectueux de la déontologie de son métier grâce à sa carte ?

— Non.

— Et donc un journaliste n’est pas défini par la seule possession de la carte de presse ?

— Eh non. Pour bouffer un peu, il faut parfois accepter des statuts comme intermittent du spectacle.

— Mais alors un journaliste respectueux de la déontologie de son métier peut être privé de la carte qui l’identifie comme journaliste en raison de son seul salaire ?

— Tout juste Auguste.

— Je m’appelle pas Auguste.

— Pas grave c’est pour l’effet.

— Alors à quoi sert réellement la carte de presse française en l’état actuel ?

— En dehors du calcul de l’ancienneté professionnelle qui majore un peu le salaire, je ne sais pas.

— Eh si, moi je sais à quoi sert la carte, salauds de nantis, vous avez une niche fiscale et des comptes en Suisse !

— Ah nous y voilà. Les journalistes bénéficient d’une allocation pour frais d’emploi qu’on appelle communément abattement fiscal. Il permet de déduire 7650 euros de ses revenus. Un tas de professions bénéficient de telles dispositions et il ne s’agit pas de cadeaux.

En ce qui concerne les journalistes, cette disposition a été votée à la suite de luttes syndicales car les frais des journalistes pigistes n’étaient pas remboursés. Et un reportage peut coûter largement plus cher que ce qu’il ne rapporte. Par extension, tous les journalistes y ont eu droit, même ceux en poste.

— Et les comptes ?

— Demande à Cahuzac, c’est lui le geek. La carte de presse n’a rien à voir dans l’attribution de l’abattement, mais comme elle est délivrée des critères similaires, il est courant, mais pas systématique, que le bénéficiaire de l’abattement soit possesseur de la carte de presse.

— C’est quand-même un avantage. Dans mon métier on n’a pas cette chance !

— Plutôt que de râler et tenter d’obtenir un nivellement par le bas des acquis sociaux par jalousie et paresse, toi et tes confrères pourriez procéder à l’extraction de vos phalanges du fondement pour obtenir des mesures fiscales adaptées à votre profession.

— C’est méchant !

— Je sais, j’aime ça.

— Mais vous faites vos reportages par téléphone alors c’est juste un avantage !

— Il est vrai que la profession devient plus concernée par le risque de cancer colorectal dû à la sédentarisation que par les risques inhérents au grand reportage. Mais s’il peut paraître tentant de supprimer l’abattement car certains journalistes travaillent en rédaction le bas du dos en parfaite symbiose avec le coussin du fauteuil, cette population n’est pas représentative et la disparition de l’allocation ne ferait qu’accroître la précarité de frère Albert L., notre jeune journaliste sacerdotale en plein pèlerinage, le ventre un peu vide mais les yeux remplis d’étoiles (il ne le sait pas encore, mais il va en chier).

carte de presse, Journalisme | Commentaire
L'audio / La radio |

04.03.2015

| Guillaume

Écouter un flux audio sur sa chaine HI-FI depuis son pc en wifi/dlna

S’il est simple de lire n’importe quel fichier audio depuis votre pc sur votre chaine hi-fi en wifi/dlna, c’est une autre paire de manche lorsque vous vous mettez en tête d’écouter du streaming web, au hasard Deezer ou Youtube. Mais il existe une solution…

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Audio, Streaming | Commentaire
Les pratiques journalistiques |

21.04.2014

| Guillaume

Cul nu sur le Net : remettez votre slip !

Seriez-vous prêt à vous déshabiller entièrement devant moi à l’instant où je vous le demande, à me donner un accès illimité à votre logement et à observer quand bon me semble la totalité de vos faits et gestes ? Promis, je ne toucherai à rien. Vous n’avez rien à cacher n’est-ce pas ?

A quelques rares exceptions, vous me répondrez non, et vous aurez bien raison. Votre vie privée vous appartient, n’est-ce pas ? Et pourtant, j’en apprendrais beaucoup moins sur vous de cette manière que les géants du web et les gouvernements (à peu près tous les pays technologiquement capable de le faire, presque tous donc) qui se sont lancé dans une folle course de collecte et d’analyse du flot considérable d’informations personnelles que nous éparpillons sur Internet. Arrêtons-nous une minute pour faire le point.

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chiffrement, sécurité, vie privée | Commentaire
Les pratiques journalistiques, Regard sur... |

15.10.2010

| Guillaume

C’est l’histoire d’un buzz…

Résumé de l’histoire

Paris, le 12 octobre 2010, place de la Bastille. La manifestation parisienne contre la réforme des retraites a pris fin. Un camion de pompier intervient pour éteindre un feu de camp au milieu de la place (pas d’urgence, c’est un petit feu « de camping » et la place est un vaste espace pavé). Mais les CRS reçoive l’ordre de disperser tout le monde. Un manifestant se trouve là ; il se trouve que lorsqu’il ne manifeste pas avec ses amis, il est journaliste à Canal+. Il reçoit quelques coups de matraque et « défend » en brandissant sa carte de presse. Il est filmé.

Un premier message, publié le lendemain à 10h53 sur Twitter, dévoile ce fait. C’est le début du buzz. L’histoire s’échappe rapidement de Twitter ; d’abord sur Le Post, puis sur Rue89, lequel publiera un autre témoignage encore plus alambiqué : une mère de famille se reçoit des coups de matraque. Oui mais voilà, elle publie son témoignage sous son statut de journaliste. Voilà qui est pour le moins maladroit.
Le seul fait avéré d’un matraquage de journaliste en service et en toute connaissance de cause  concerne un preneur de son de TF1.

Mon commentaire sur cette affaire

Il est facile et réconfortant de s’épargner la peine de réfléchir et de se contenter de hurler avec la meute. Nombre de pseudo-commentateurs y sont allés de leur petite analyse, comme à chaque fois qu’on parle de ces « feignasses de fonctionnaires » ou des « nantis des transports » ou encore de ces » hypocrites de profs qui manifestent parce qu’il fait beau ».
Eh bien c’est pareil avec les journalistes : des nantis qui se croient au-dessus des autres avec leur carte de presse (bouh !) et leur saloperie d’allocation pour frais d’emploi de 7650 euros (oui oui, vous qui achetez tout votre matériel professionnel avec vos sous, vous êtes des privilégiés).

Bref, ça fait tourner le café du commerce et je suis heureux que les cafetiers me gardent ces « penseurs » au comptoir. D’ailleurs, je ne prête habituellement pas attention à tout ce bruit. Voir à ce sujet Alain Joannès sur le rapport signal/bruit.

Mais voilà, le non-événement déborde jusque dans les colonnes de sites web et de journaux prétendument sérieux. Parmi eux, Article XI a commis un article particulièrement démagogique et dépourvu de pensée critique sur cette non-affaire. D’autant plus regrettable que le nom de ce média est une référence à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Critiquer les médias, c’est bien, mais n’est pas Bourdieu qui veut et faut-il encore ne pas critiquer à tout va, surtout quand le sujet n’existe pas.

Voici donc retranscrit ici in-extenso mon commentaire publié sur le site d’Article XI (les trois phrases entre guillemets et en gras sont issues d’un autre commentaire) :

*************************************

« Selon vous, si le CRS voit une caméra ou une carte de presse, il doit pas taper ? »

Tout à fait. Ça s’appelle le droit d’informer. Le journaliste témoin devrait pouvoir témoigner librement. C’est une règle qui est même respectée en temps de guerre (Liban, Balkans, etc.). Au moins jusque dans les années 2000. Depuis, c’est un peu le foutoir. C’est devenu une mode de taper les journalistes (verbalement ou physiquement).

L’exemple du journaliste de C+ est différent car on voit qu’il cherche manifestement à provoquer la réaction des CRS devant la caméra. Je viens d’ailleurs de regarder plusieurs vidéos de MOAS Press ; on dirait qu’ils cherchent régulièrement et à tout prix l’affrontement avec les forces de l’ordre. C’est puéril et discréditant. C’est un buisness, mais c’est de la télé-réalité, pas du journalisme. C’est hors sujet. D’ailleurs, je pense que c’est un buzz absolument inutile, basé sur un non événement et qui fait plus de publicité à MOAS Press qu’autre chose. Mais ça marche, j’y participe aussi.

« On s’en fout que le gars qui se soit fait matraquer ait une caméra ou une carte de presse. C’est pas le problème. »

Dans ce cas c’est vous qui avez un problème de perception des symboles.

« Le problème est qu’un (des) gars se soit (sont) fait matraqué, et que les médias s’en foutent puisqu’il(s) n’a(ont) pas de carte de presse… »

Vous retournez le problème selon le thème qui vous arrange. C’est hors sujet. Mais c’est une question qui se pose effectivement dans un second temps : pourquoi ça ne pose de problème à personne que les CRS s’acharnent sur un citoyen ? Pourquoi cette banalisation ? Pourquoi opérer un nivellement par le bas en réclamant que les journalistes puissent se faire bastonner comme les autres, et ne pas penser le contraire : opérer un nivellement par le haut et réclamer que les citoyens aient la possibilité de ne pas se faire bastonner, comme les journalistes ?

Vous préférez quoi : tous dans la merde, ou tous soudés ? Nivellement par le bas ou par le haut ?

Nous sommes 37390 journalistes à posséder la carte de presse en 2010, plus un nombre considérable de journalistes à ne pas la posséder. Etes-vous prêt à fourrer TOUS les journalistes, ainsi que l’ensemble d’une profession, réduite péjorativement à sa « corporation », dans le même sac qu’UN seul type qui fait l’imbécile devant une caméra ? Ou même parce qu’une trentaine de types faignants et/ou pas engagés trustent les canaux audiovisuels et papier ?

Indice : Tous les jours, vous n’avez devant les yeux qu’une minorité de stars de la profession qui ne la représente pas ou mal (par égoïsme, arrivisme, que sais-je encore). Je vous remercie d’arrêter là vos fantasmes : le journalisme, c’est un métier qui sert quotidiennement à l’immense majorité d’entre nous à payer son loyer et à remplir son frigo. Point.

La seule différence (et je n’en suis ni fier ni honteux), c’est que le journaliste est un témoin. Et qu’on peut légitimement se poser des questions quand les forces de l’ordre d’un pays l’empêche de témoigner ; en d’autres termes : empêche ce témoin de rendre compte d’une situation aux citoyens non présents sur place.

Je trouve assez étonnant que les récipiendaires de l’information tapent gaiement sur leurs fournisseurs quand ceux-ci sont empêchés de faire leur travail. J’avoue que ça ne me viendrait pas à l’esprit de me réjouir des difficultés d’approvisionnement en farine de mon boulanger. Mais bon, je dois être un peu bête.

Maintenant, que vous pensiez que tous les boulangers du monde sont des pourris quand vous vous faites arnaquer par un seul boulanger, c’est un problème de tournure d’esprit, pas un enjeu de société.

Le pire dans tout ça, c’est l’immense contre-sens qui est fait dans cette affaire : Un type manifeste, il sort sa carte de presse sans être en service, fait le guignol devant une caméra et obtient ce qu’il veut (du buzz), tout le monde en convient, mais on fait quand-même haro sur la profession (des types en service donc) et tout le monde est content, personne ne relève la contradiction. Ben franchement merci. Non, vraiment, les 37389 journalistes restants vous remercient votre attention. Ils n’avaient rien demandé et jusqu’ici on se foutait de cette histoire et du type de C+ comme de l’an 40. C’est vrai que maintenant, on se sent plus concerné.

Que la foule soit bête, c’est un axiome sociologique, presque un pléonasme. Qu’on soit au Xe ou au XXIe siècle n’y change rien. Par contre, connaissant Article XI, ça me chagrine un peu de retrouver cette histoire et ce raisonnement démago sur le site. Je vous croyez un peu plus fins que ça, surtout avec le nom que vous avez choisi. Enfin, bon courage quand-même pour la version papier.

*************************************

Debrief

Voici ma conclusion :

  1. L’exploitation d’un lieu commun né d’un sujet inexistant (mais qui prend l’apparence d’une vraie question) permet de créer le faux débat et d’alimenter le lieu commun. La volatilité des messages via les réseaux sociaux fait le reste ;
  2. Cette gestion du buzz permet, sous l’apparence d’un énième débat liberté d’expression et de la presse/abus de pouvoir des journalistes (message à valeur hautement médiatique car les médias adorent parler d’eux-mêmes), de promouvoir une « agence », MoasPress. Cette vidéo, suivie de celle-ci, permettent de se faire une idée de la démarche.

And the winner is…

MoasPress qui a réussi une opération d’exposition médiatique gratuite en générant quelques dégâts collatéraux au passage.  Bravo ! Quant aux desseins du journaliste de Canal+, ils restent bien mystérieux.

Commentaire
La photographie, Regard sur... |

25.07.2010

| Guillaume

Scanner ses films en plein format

Se passer de passe-vue

Le problème avec les passes-vues des scanners Epson V700/750, c’est qu’ils rognent les images, surtout en 24×36. Pour obtenir un fichier correspondant à la totalité du cadre, voire plus,  la solution est donc de plaquer les films sur la vitre du scanner au moyen d’une autre vitre. Mais le contact entre le support du film et la vitre peut occasionner ce qu’on appelle des anneaux de Newton.

Afin d’éviter ce désagrément, il faut utiliser un verre « anti-newton ». Très cher en magasin spécialisé, on peut se le procurer pour trois fois rien dans les magasins de bricolage.

Se procurer la bonne vitre

Je me suis rendu dans un magasin de bricolage où j’ai acheté une plaque de verre anti-reflet à la découpe au format 20,5×25,5 cm (entre 4 et 6 euros). Certaines enseignes peuvent appeler ce type de vitre  « verre sablé » (vous choisirez alors le plus fin). L’épaisseur du verre est de 2 ou 3 mm.
Le verre anti-reflet est facilement reconnaissable à son aspect légèrement granuleux. Si vous posez le bout des doigts dessus, ceux-ci seront nets alors que la paume de votre main, plus éloignée, apparaîtra floue.

J’ai protégé les bords de la vitre avec du scotch papier. Cela offre une bonne protection lors des manipulations vitre contre vitre.

La mise en place

  1. Avec les passes-vues du V750, un « film area guide » est fourni. Ce large cadre souple doit être placé sur la vitre du scanner.
  2. Placez votre négatif, face brillante vers le haut (l’inverse de ce qu’il faut faire avec les passes-vues). En effet, c’est ce côté qui entrera en contact avec le verre anti-reflet.
  3. Placez ensuite votre vitre anti-reflet sur le négatif côté granuleux en contact avec la surface brillante du film. Il est parfois difficile de trouver le bon côté de la vitre. Des essais seront nécessaires. Une marque au stylo sur le scotch papier aidera bien placer la vitre par la suite.

Régler les logiciel de numérisation

Afin de permettre au scanner de faire la mise au point sur le négatif, il est nécessaire de dire aux logiciels de numérisation que le négatif est posé sur la vitre du scanner et pas inséré dans un passe-vue.

  1. Vous utilisez Espon Scan : En mode professionnel, choisissez le type de document  » Film (av. guide zone films) ».
  2. Vous utilisez SilverFast : Dans l’onglet « General », choisissez le réglage « Document : Transparency (full area) ».

Avec cette configuration, le module de dépoussiérage ICE sera désactivé ; vous devrez veiller à la parfaite propreté des deux vitres et de votre négatif au risque de passer du temps à dépétouiller vos images.
Dans tous les cas, votre image sera inversée gauche-droite. Il faudra effectuer une symétrie dans un logiciel de retouche comme Photoshop ou autre.

Pour finir

Jusqu’à présent, aucune de mes numérisations effectuées gélatine posée contre la vitre du scanner n’a occasionné d’anneaux de Newton. Je n’ai trouvé d’information officielle nulle part, mais il semble donc que le v750 soit déjà équipé d’une vitre anti-reflet ou d’une orientation particulière de la lampe. Il est donc possible de scanner directement sur la vitre, ce qui évite l’opération de symétrie gauche-droite.

Pour en savoir plus
Lisez ce test sur le site de galerie-photo.com
Suivez cette discussion sur Summilux.net

Photo | 12 Commentaires
A la Une, L'audio / La radio |

05.05.2010

| Guillaume

Mon retour d’expérience publié dans le Nagra News

Au menu, différents retours d’expériences sur le Nagra VI et le Nagra LB… dont le mien. Vous pouvez retrouver mes premières impressions sur le Nagra LB dans mon article d’avril 2009 que je n’ai cessé d’actualiser depuis.

Pour les non anglophones, voici la version française de mon article (sans mise en page ni photo).

Vous pouvez consultez les tous les numéros sur le site de Nagra Audio (Section « Information » puis « Nagra News letters« )

nagra, nagra lb | Commentaire
Les pratiques journalistiques |

27.06.2009

| Guillaume

Le corps incarcéré : un superbe web-reportage du Monde.fr

En matière de reportage rich-media, j’ai toutes les peines du monde à dénicher des initiatives françaises intéressantes. La plupart du temps, on affuble de ce nom « hype » un simple diaporama sonore habillé de noir, et zou ! champomy, congratulations, France Gall à fond et lunettes à grosses montures écaillées pour tout le monde ; le futur est à nous !

Sauf que le futur, il est juste passé il y a 10 ans, que toutes les technologies utilisées dans le « Web 2.0 » sont connues depuis la fin des années 90, et que seul l’immense ego des journalistes pour qui technologie rime avec industrie (comprendre méprisable travail manuel indigne d’un cerveau de compétition, hum…) contribue à faire stagner la créativité au ras des pâquerettes. Voici donc une exception rafraichissante dans un monde dans lequel Internet c’est compliqué, c’est tout nouveau.

Le reportage s’intitule « Le corps incarcéré » (lauréat du prix du Web-documentaire RFI/France 24 à Visa pour l’Image 2009) et il est très intéressant pour plusieurs raisons.

Une construction simple et un internaute libre

Le montage est extrêmement simple et efficace : on réalise un diaporama sonore qui sur le mode du témoignage qu’on balise de chapitres liés à la barre de progression. Ceux-ci se colorent au fur et à mesure de la progression dans le reportage, mais on peut aussi cliquer dessus pour naviguer au sein du sujet. En dessous, trois vidéos de professionnels permettent d’apporter une expertise sur les sujets abordés. Le tout est supporté par une mise en page sobre et élégante qui s’étale sur toute la page.

Pourquoi cela fonctionne-t-il aussi bien ? Je pense que c’est dû au fait que le Monde.fr a décidé d’appliquer au web ce que le lecteur pratique lui-même depuis l’invention du journal papier : la possibilité d’entrer dans le reportage par où il veut et au moment où il le désir. En papier, le lecteur choisirait d’entrer par une photo, un encadré, un intertitre, etc. On touche ici à une hantise du journaliste : lâcher la bride au lecteur, le savoir libre de gambader gaiement au sein d’un sujet sans suivre le parcours linéaire que le journaliste (esprit ô combien éclairé) à construit pour lui.

Le corps incarcéré : navigation

Le reportage organisé en chapitre très clairs

La redécouverte de la qualité

Autre point qui concourt à la qualité de ce reportage : je remercie chaleureusement le journaliste qui a réalisé la prouesse mentale d’associer les termes web et qualité. Eh oui, le web, ce n’est pas du sous-journalisme, c’est juste un nouveau support. C’est la manière de l’utiliser qui conduit les journalistes à faire autre chose que leur métier.

Mais qu’à donc fait Le Monde.fr pour réaliser un tel exploit ? Pas grand-chose en fait. Ils ont fait appel à ce qu’on nomme la compétence. Un propos pertinent (du journalisme quoi !) et un univers sonore maîtrisé, sensible, sur des images dont on aimerait rencontrer le niveau photographique un peu plus souvent.
Pareil pour les vidéos ; un montage sobre, claire et laissant le champs libre à un propos pertinent, porteur de sens. Il ne fallait rien de plus. On redécouvre timidement la qualité, une notion plutôt bien intégrée en photo dans les années 70-80 et en son radio jusqu’au début des années 2000. Sortir la tête de la soupe habituelle, ça fait tout drôle.

Enfin, la rubrique bibliographie avec sa section « Liens » permet à l’internaute d’approfondir le sujet par lui-même ; même si je la trouve pauvre et anecdotique dans le cas présent.
C’est une notion essentiel en rich-media. L’internaute doit pouvoir accéder à d’autres clés de compréhension que celles fournies par le journaliste. Sur le web, l’information n’est plus transmise de manière verticale, du journaliste savant au lecteur ignorant, mais de manière transversale, selon un parcours au sein duquel le journaliste constitue un « nœud de raccordement » entre une problématique et l’internaute qui a sûrement déjà une idée sur le sujet et la volonté (et la possibilité) d’aborder le sujet sous un tas d’angles différents.

Le corps incarcéré

Regardez le web-reportage du Monde.fr

En coulisses

Je vous invite à lire l’interview du réalisateur de ce reportage, Soren Seelow, qui raconte les coulisses d’un reportage qui aura tout de même demandé trois mois de réalisation.

Le problème de la rentabilité d’une telle réalisation, soulevé en commentaire de cette interview, reste entier et constitue, à mon sens, le point essentiel de la non prolifération de ces reportages.

Le corps incarcéré

Journalisme, rich-media, web reportage | Commentaire
L'audio / La radio |

29.04.2009

| Guillaume

Le petit bijou de chez Nagra

Arrivé au siège de Nagra France à 10h00 avec les prémices d’un début de crachin sur la capitale, j’ai l’occasion de discuter avec Francis Guerra des capacités de l’enregistreur ainsi que des fonctionnalités futures. J’ai aussi pu voir le Nagra VI. La bestiole force le respect.

J’en profite pour noter que, de la commande chez Yes Audio à la réception chez Nagra-France, je n’ai rencontré que des interlocuteurs très pro et passionnés. Ce point est suffisamment rare pour être soulevé.

Le LB est le successeur de l’Ares-C et de l’Ares-BB+ ; c’est même un concentré des deux : un Ares-C évolué de la taille d’un BB. Les journalistes habitués à travailler avec les Ares ne seront pas dépaysés. Les « gros doigts » devront juste s’habituer un peu au gabarit riquiqui.

Nagra LBVisuellement, je trouve que le Nagra LB est une réussite. Tout petit, tout mignon, il dégage néanmoins une impression de robustesse. Normal, c’est du métal (corps en aluminium de 2mm d’épaisseur et montage des composants « en l’air »). Je fais un tour rapide dans les menus. C’est ergonomique. Et léger ! Un bonheur.

Bien sûr, je n’ai pas encore eu le temps de tester le rendu sonore, mais je ne doute pas de la qualité ; on est chez Nagra. J’ai juste tenté un montage à l’arrache sur la table de montage intégrée en condition difficile (au réveil en prenant mon thé les yeux à moitiés fermés et sans lire la documentation) : bingo ! On se croirait presque sous Netia. Avec toutes les fonctions de communication embarquées (Bluetooth, FTP, Ethernet, USB, etc.), ce modèle va taper fort en actu chaude.

Côté enregistrement, c’est du 16 ou 24 bits, de 44,1 à 192 kHz en PCM (WAV et BWF). Il y a aussi le MP2 et le MP3. On peut choisir d’utiliser la mémoire interne de 2 GB, une carte Compact Flash (avec possibilité de changer de carte en cours d’enregistrement) ou un périphérique USB : clé ou disque dur externe.

Seules manquent pour le moment les possibilités de diffuser en direct, mais c’est prévu. Les protocoles de diffusion modernes devraient permettre de broadcaster depuis à peu près n’importe où sur la planète.

La partie logicielle est encore en pleine évolution. Les mises à jour sont fréquentes, tout comme les versions du manuel utilisateur qui sortira bientôt en Français (la version finale en VF est en cours de réalisation par Yann-Dominique Bégault de Yes Audio). Elles sont disponibles sur le site de Nagra section Pro > Support > Nagra LB.
Note  du 31 mars 2010 : Le manuel en Français est maintenant disponible.

Question accessoires, le « colis » est bien fournis : un adaptateur secteur qui peut servir à recharger les accus, avec 4 têtes permettant de se brancher sur toutes sortes de prises ; une clé bluetooth ; une housse dans le plus pur style Nagra avec une sangle matelassée agréable. Cette housse ne possède pas de rangement. Il faudra donc coudre une poche soi-même ou opter pour des housses (chez Audiobag, Petrol Bags ou Porta Brace, mais les prix sont dissuasifs).

Reste à tester la machine en conditions réelles de reportage. J’ai déjà quelques idées d’évolution et des remarques à faire remonter, mais chaque chose en son temps… Cet article évoluera au gré de mes trouvailles et remarques.

En bonus, voici le premier son enregistré avec le LB… en image. Un « Paris – Bordeaux – Le Mans », phrase de test mythique. Je ne pouvais pas faire moins pour inaugurer ce nouveau Nagra.

Premier son pris avec le Nagra LB

Premier son pris avec le Nagra LB (Paris-Bordeaux-Le Mans)

Mise à jour du 1° mai :
J’ai emporté le LB au cœur de la manifestation parisienne. Objectif : réaliser des interviews au milieu d’une foule dense, de bousculades et de mégaphones hurlants en arrière plan. Je suis convaincu ! Avec cet appareil compact, léger et solide, il est facile de se faufiler partout et de tenir longtemps sans risquer le tassement de vertèbres. En plein soleil, l’écran est lumineux et très visible.

Avec le LEM, le son est pur en interview et même en ambiances. Le rendu est très riche. Bien sûr, la manifestation n’est pas vraiment le lieu pour juger de la qualité audio d’un enregistreur, c’est pourquoi je n’approfondis pas (d’autant que je ne possède pas de système d’écoute à la hauteur) ; je préfère attendre les tests de Sound Designers et me faire mon idée sur du concert jazz et classique.

Mise à jour du 11 mai :
J’ai passé le week-end à tester l’enregistreur dans la nature (forêt, oiseaux, discussions en ballade, sources sonores imprévisible en direction et en intensité, etc.). Le résultat est plus que convaincant puisque la restitution du son démontre une grande amplitude, un son très riche et pur. Certaines situations m’ont obligé à pousser le gain au maximum. Malgré cela, aucun souffle ne se fait entendre à l’enregistrement, ce qui n’est pas le cas avec les écouteurs. Les prises de son en stéréo avec des micros adaptés devraient révéler bien plus de richesse que ce qu’est capable de donner mon LEM de reportage (utilisé en PCM 16 bits 48 Khz mono).
Cela dit, je n’ai pas utilisé les fonctions de limiteur et le filtre coupe-bas. A part le choix de la profondeur, la configuration de la partie audio est celle par défaut.

Côté pratique, il est très aisé de crapahuter dans les rochers avec ce matériel en plus d’un appareil photo. J’y aurais réfléchi à deux fois avec l’Ares-C, et je me serais fait payer pour tenter le coup avec le Nagra E ! Le LB ne se fait pas sentir à l’épaule. Porté en bandoulière, il ressemble à s’y méprendre à une petite sacoche comme tant de personnes en portent. J’adore cette discrétion.

Mise à jour du 29 mai (un mois d’utilisation jour pour jour) :
Après un mois d’utilisation en reportage, le LB se montre redoutable d’efficacité. Plus léger et compact que l’Ares-C, il se marie à la perfection avec les évolutions du métier, notamment l’évolution plurimédia. Car c’est un fait, le journaliste de demain sera est bon en photo/vidéo/son. Surtout pour le web. Cela ne veut pas dire (surtout pas !) qu’il doit faire des concessions sur la qualité. Ce serait une grave erreur. Surtout que le web permet de ne plus réserver le son au seul domaine de la radio.

Dans ce domaine, Nagra répond parfaitement à ces contraintes : un matériel léger, peu cher (professionnellement parlant s’entend), et répondant aux exigences les plus strictes en matière de qualité de son. Du coup, partir (relativement) léger avec du matériel photo/vidéo/son pour pas trop cher et de très haute qualité est tout à fait possible.

A l’heure où j’écris ces lignes, le Nagra n’est pas encore disponible en magasin, le firmware (logiciel interne) en est à la version 1.014 et des nouveautés apparaissent à chaque nouvelle mise à jour.

Pour le moment, le LB n’est pas capable de diffuser en direct, mais cela va venir. A ce moment, il sera totalement opérationnel pour être utilisable en radio. Ce sera alors un véritable studio portable/station de diffusion capable de faire du reportage, d’enregistrer un solo de piano, un tournage de film ou de capter le chant délicat des oiseaux dans le silence matinal de la campagne. Bref que du bon pour les journalistes.

Mise à jour du 5 mai 2010 (un an plus tard) :
Vous pouvez lire un retour d’expérience plus complet de ma part dans le Nagra News du mois d’avril 2010, que je présente dans un article écrit aujourd’hui même.

nagra, nagra lb | 16 Commentaires

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