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© Guillaume Garvanèse - Tous droits réservés

Archives de l'auteur : Guillaume

Petits riens |

03.12.2008

| Guillaume

Clara Sheller m’a tuer

Je n’ai tenu que la moitié d’un épisode (8% de la courte saison donc), mais tout de même assez pour comprendre le truc, banal au demeurant : en gros, Clara Sheller est une trentenaire qui vit avec son temps ; elle est journaliste (enfin, une journaliste barbie dans une rédaction bisounours, tout ça dans un monde imaginaire) et elle a des histoires de cul (mal gérées sinon il n’y a pas d’histoire), des potes gays (pour aborder d’importants sujets de société), etc. Bref, c’est mièvre, c’est mou, pas crédible pour un rond… Tout ce qu’il faut pour faire un carton dans notre beau pays à l’heure où la guerre fait rage autour de l’accord pigistes. Mais ça, c’est la vraie vie et on s’en fout.

Mais pourquoi parlé-je donc de ce machin en particulier alors qu’un océan de médiocrité nous entoure ? On n’en est pourtant pas à la première campagne de buzz visant à introduire le mélange des genres entre journalisme et campagne de com’ (sport national en France) et à monter un truc insignifiant en épingle ; il suffirait d’exprimer mon mépris par le silence.

Et bien tout simplement car, par effet de bord, je viens de découvrir le terrible sentiment d’exaspération qu’un policier peut ressentir lorsqu’il revient d’une dure journée, qu’il s’affale au fond de son canapé, allume la télé avec la ferme intention de regarder un truc qui ne fait pas réfléchir, et que PAF ! on lui ressert le menu de la journée sous forme d’ersatz blindé d’incohérences, d’erreurs professionnelles en-veux-tu-en-voilà ! Et rebelotte pour une deuxième journée de travail.

Voilà, c’est ce sentiment que j’ai ressenti en subissant cette série dans laquelle l’actrice principale exerce le métier de journaliste aussi élégamment qu’un pingouin aux commandes d’un Airbus. C’est juste horripilant.

Sinon il y a de bons films. Faut juste bien chercher.

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Petits riens |

19.11.2008

| Guillaume

God save the Queen : l’hymne à la gloire de Louis XIV

Le premier, sobre, didactique, wikipédiasque dirais-je, avance plusieurs théories plus sérieuses les unes que les autres. L’une des thèses plaide en faveur d’un chant adopté en 1745 par les Hanovres à la suite de leur victoire sur les Stuarts qui virent s’envoler leurs espoirs d’accession au trône d’Anlgeterre.

La deuxième, beaucoup plus marrante, est la suivante (*) : Louis XIV, comme à son habitude, se goinffrait, se baffrait, engloutissait jour après jour des repas gargantuesques et, pour se purger de tous ces mets qui lui causaient des problèmes intestinaux, se faisait prescrire lavements rectaux sur lavements rectaux . Cette hygiène douteuse lui causa une fistule annale. Celle-ci causa au roi soleil de telles douleurs, que la décision d’opérer le divin popotin survint à la fin de l’an de grâce 1686, après quatre années de souffrances. Une dizaine d’opérations plus tard, le conduit clandestin est résorbé et le peuple loue ce qu’il considère comme un miracle. Lulli compose un hymne à la gloire de Dieu ; madame de Brinon écrit ces paroles : « Grand Dieu sauve le roi…« .
Près de trente années plus tard, Haendel rapporte cette musique en Angleterre et offre au roi Georges 1er l’œuvre en la signant de son nom. Ainsi naquit l’hymne anglais, rendant grâce au Seigneur d’avoir sauvé Louis XIV de sa fistule annale, devant lequel se prosterne encore aujourd’hui tout un peuple et sa haute noblesse.

(*) D’après « L’histoire de France pour les nuls ».

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Retour d'expo |

10.11.2008

| Guillaume

A la recherche de l’art de Lee Miller

Dès 1929, elle s’installe à Paris, rencontre Man Ray et commence à graviter dans l’univers des surréalistes. Elle s’initie alors à la photographie. C’est à l’art de celle qui préfère « prendre une photo qu’en être une » qu’une exposition rétrospective est consacrée. Elle est hébergée par la galerie du Jeu de paume jusqu’au 4 janvier 2009.

Man Ray, Cocteau, Picasso… le terreau créatif est riche. Et le pari d’élever l’égérie des surréalistes à leur niveau audacieux. L’exposition hébergée au rez-de-chaussée de la galeries se découpe en 150 images et cinq temps forts de la carrière de la photographe :

  1. les débuts de Lee Miller (1927-1932) ;
  2. la période new-yorkaise (1932-1934) ;
  3. les voyages des années 1930 (1934-1939) ;
  4. la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ;
  5. l’après-guerre (1946-1977).

Après quelques portraits du mannequin (notamment réalisés par Edward Steichen), on aborde rapidement ses propres expérimentations. Et c’est là que j’ai commencé à douter de la nature remarquable de « L’art de Lee Miller« . Au fils des photographies, j’ai l’impression de découvrir une suite de balbutiements incertains, une personnalité qui ne s’affirme pas. Man Ray fait de la solarisation ? Hop ! Un portrait solarisé. Serait-elle écrasée par l’aura de son amant ?

Résolument optimiste, je me dis que ces images sont des éléments de compréhension qui préparent à un jaillissement artistique. Il faut juste être patient. En attendant, je remarque que Lee Miller aime beaucoup son profil gauche, pas vraiment intégrer l’humain dans ses images (sauf ses amis), et que tout ça est finalement très plat. Où donc se trouve l’inspiration des surréalistes ? Dans « La main explosée » ? Le « Nude bent forward » ? Hum… J’ai beau me creuser la tête, je ne vois dans ces photos ni l’ébullition artistique dans lequel la photographe baigne, ni l’affirmation d’une quelconque recherche personnelle. Encore moins la constance qui permettrait un épanouissement artistique. Par contre, ces images me font penser à une jet-setteuse qui s’ennuie et assiste, impuissante, à un foisonnement intellectuel qu’elle ne peut atteindre.

La période égyptienne est particulièrement révélatrice. Mariée à un riche fonctionnaire, Lee Miller s’ennuie; moi aussi. Je n’ai pas réussi à trouver l’univers onirique des paysages mentionné dans la plaquette. Je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle stylistique avec les photographies britanniques du Grand Tour (1840-1860) exposées quelques semaines auparavant au Musée d’Orsay. Sauf que les calotypes de l’époque dégagent, eux, un réel onirisme.

Correspondante de guerre

Peut-être alors la Seconde Guerre mondiale va-t-elle révéler cette artiste ? Mais non. Je ne découvre qu’une vision éloignée, étrangère des évènements ; non pas scientifique, mais presque indifférente, superficielle. Oserais-je parler de dilettantisme ? A peine un peu d’audace sur les portraits de SS morts. Seulement voilà, si la volonté de se démarquer du point de vue dominant (qui tendait à une focalisation sur les victimes) pour se concentrer sur les bourreaux (SS morts), voire à démystifier complètement l’incarnation de la terreur (le photographe David E. Sherman lisant Mein Kampf allongé sur le canapé de Hitler), est louable, elle peut aussi tendre vers le ridicule : Lee Miller soi-même batifolant dans la baignoire de Hitler (photo 08). De son côté, Robert Capa nous livrait un témoignage tout à fait unique et John Heartfield menait bataille depuis quelques temps déjà.

Je m’interroge aussi sur le choix de Mark Haworth-Booth, le commissaire de l’exposition (par ailleurs fort bien construite), de présenter une partie des photos de guerre « dans le contexte de leur publication » (et surtout imprimées sur un panneau !) au motif qu’elles sont « horribles » et représentées avec « avec une approche esthétique« . Ne sommes-nous pas capables de faire face à ces clichés ? L’esthétisme de la guerre n’a-t-il jamais été exposé ni mis en scène sans pour autant annihiler la puissance du message ?

Pour finir, retour à Londres. Lee Miller épouse Roland Penrose en 1947 et s’installe à Farley Farm. Elle y photographie ses célèbres invités occupés à jardiner ou à des tâches ménagères. Tout ça sera publié dans Vogue. Hum… des célébrités réunies dans une ferme… Ça ne vous dit rien ?

Suffit-il de côtoyer des artistes pour en devenir un ? Certes, le bain culturel dans lequel Lee Miller s’est plongée est propice à l’épanouissement artistique. Mais cela suffit-il ? Au terme de cette exposition, j’ai l’étrange sentiment que l’art de Lee Miller doit une large part de sa reconnaissance à la célébrité des artistes qui entouraient la photographe.

Pour en savoir plus :

– Présentation de l’exposition « L’art de Lee Miller »
– « Petit journal » du Jeu de paume n°44
– Lee Miller archives (site officiel)
– La fiche de Lee Miller sur Wikipédia
– Le surréalisme (Wikipédia)
– Un chien andalou (authentique monument du surréalisme)

exposition, lee miller, Photographie | Commentaire
La photographie |

05.09.2008

| Guillaume

L’actualité en grand format du Boston Globe

Il convient donc de noter la remarquable initiative du Boston Globe, qui publie régulièrement des reportages photos en grand format. Le principe : prendre le contre-pied de la tendance au tout-texte illustré d’une modeste image d’agence vue mille fois pour proposer un point de vue photographique de l’actualité ; grande photo et petit texte. Les photos sont pour la plupart signées Getty Images, AFP ou Reuters.

Guerres, aventure spatiale, nature… tous les sujets sont couverts. Ouvrez grand les mirettes, ça fait l’effet d’un grand bol d’air !

Commentaire
Retour d'expo |

04.08.2008

| Guillaume

Hokusai au musée Guimet, c’est affolant

J’aurais aimé vous parler des estampes de Katsushika Hokusai au musée Guimet, des 36 vues du mont Fuji, de la célèbre « grande vague », de la poésie qui se dégage des tons pastels lorsque des paysans frêles luttent contre le vent. Lire la suite de l’article →

hokusai, musée guimet | Commentaire
La photographie, Regard sur... |

04.01.2008

| Guillaume

A voir sur Rue89 : Chroniques de l’héroïne à Athènes

Il suffit parfois d’un rien pour saupoudrer une sombre journée d’hiver d’une pincée de magie. Pour moi, ça a commencé lorsque Jérôme est entré chez moi en fin d’après-midi, un tas de photos sous le bras. Connaissant le garçon et son projet, je savais que je ne serai pas déçu.

C’est un travail très émouvant que j’ai découvert. Des images esthétiques, mais pas au point de tuer la force du sens ; de la sensibilité, mais pas de sensiblerie. Une prouesse toute à l’honneur du photographe qui, ayant passé deux mois en immersion parmi les junkies des bas fonds athéniens, aurait pu se laisser gagner par un excès d’empathie.

Jérôme a aussi tenu un très bon « journal de bord » ; une pièce essentielle dans le travail d’assimilation que doit faire le spectateur. Si les photos se suffisent à elles-mêmes, ce journal pousse les limites du cadre et laisse transparaître un hors champs dans lequel les doutes et les questionnements du photographe servent de guide au spectateur tenté de créer des raccourcis hâtifs entre travail d’immersion et voyeurisme « pipolisatoire ».

Petite précision : en France, seul Rue89 a accepté de publier ce reportage (sous forme de diaporama), les autres rédactions jugeant ce travail trop dur pour les lecteurs.
A titre personnel, cet énième réaction de la part des rédactions conforte mon impression d’une inexorable dégradation de l’information qui sévit dans les médias français, dont la ligne éditoriale est tenue d’une main de fer par l’indéboulonnable et autoritaire « ménagère de moins de 50 ans ».

Chroniques de l’héroïne à Athènes

Jérôme Barbosa
Intimité (Jérôme Barbosa)

Chroniques de l'héroïne à Athènes - Jérôme Barbosa

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Sur le vif |

17.12.2007

| Guillaume

Fin de journée à Montreuil

18h16. Je viens de passer la journée dans la chaleur enveloppante de l’appartement. Mes sens se réveillent à peine. La nuit enrobe la ville.

Mur lépreux

Mur lépreux

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Sur le vif |

07.12.2007

| Guillaume

Au bonheur des dames


Galeries Lafayette

Galeries Lafayette

Et puis je trouve une parcelle de tranquillité dans une frêle verroterie pendu dans le vide, presque en déséquilibre face à la démesure qui s’étale dans la rue. Alors je m’y réfugie…

Vitrine

Vitrine

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Sur le vif |

25.10.2007

| Guillaume

Matin calme


Par la fenêtre

Par la fenêtre

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